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le nouveau stade
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le nouveau stade
1,3 milliard pour le nouveau stade
Par rapport à son passage à Bordeaux ce week-end, Rama Yade a précisé dans L'Equipe le futur engagement de l'état dans la construction du nouveau stade :
"Le Sud Ouest a besoin d'un stade plus grand et plus moderne que Chaban-Delmas. L'Etat va s'engager et je pousse pour cela, à hauteur de 100M€ sur le total des 1,3 milliards d'euros. Mais Bordeaux doit aussi trouver des investisseurs privés qui s'engagent, et cela avant fin septembre."
Avec un engagement de l'Etat à hauteur de 7.7%, les Girondins devront trouver 1,2 milliards supplémentaires pour la construction d'un stade parmi les investisseurs privés et les collectivités locales (région Aquitaine, Mairie de Bordeaux). Un pari fou ou réaliste ?
Par rapport à son passage à Bordeaux ce week-end, Rama Yade a précisé dans L'Equipe le futur engagement de l'état dans la construction du nouveau stade :
"Le Sud Ouest a besoin d'un stade plus grand et plus moderne que Chaban-Delmas. L'Etat va s'engager et je pousse pour cela, à hauteur de 100M€ sur le total des 1,3 milliards d'euros. Mais Bordeaux doit aussi trouver des investisseurs privés qui s'engagent, et cela avant fin septembre."
Avec un engagement de l'Etat à hauteur de 7.7%, les Girondins devront trouver 1,2 milliards supplémentaires pour la construction d'un stade parmi les investisseurs privés et les collectivités locales (région Aquitaine, Mairie de Bordeaux). Un pari fou ou réaliste ?
ultra-marine- Modo
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Date d'inscription : 27/05/2008
Re: le nouveau stade
pour moi ça sera impossible, si l'état ne participe pas au moins a 20%, je vois pas comment bordeaux arrivera à trouver 1.2 milliard d'euros surtout peu après la restructuration de bordeaux (tramway,quai, ville...). Comme on dit, l'espoir fair vivre . j'espère qu'on le verra vite voir le jour quand même.
Re: le nouveau stade
Moi je suis pour s'il se fait à Bordeaux lac. C'est sûr que les bordelais et les gens de la CUB (dont moi) le paieront
Re: le nouveau stade
ney a écrit:Moi je suis pour s'il se fait à Bordeaux lac. C'est sûr que les bordelais et les gens de la CUB (dont moi) le paieront
d'une maniere ou d'une otre, on le paiera qd mm aprés, pour ski est de cestas, jpense que pour les bordealais sa ferai un peu loin ou tro ex-centré par rapport a bordeaux dc viendrai peu et a bordeaux lac, jte raconte pas le bazar que sa va etre qd sa tombera en meme temps ke la foire expo, le velodrome ou autre manifestation. mais bon faut bien le faire quelque par
Re: le nouveau stade
Dans moins d'une semaine, Bordeaux présentera sa candidature à l'Euro 2016 de football. Au centre du dossier : un nouveau stade, mais aussi le rayonnement sportif de la région.
Les enjeux du grand stade bordelais
Indispensable pour les uns, trop coûteux dans un contexte de crise pour les autres, le dossier du grand stade de Bordeaux va, après celui du pont Bacalan-Bastide, mobiliser dans les prochaines semaines l'énergie des acteurs politiques de la Ville, du Département et de la Région. Car l'enjeu de ce projet, auquel est adossée la candidature de Bordeaux à l'organisation de l'Euro 2016, dépasse largement le cadre de l'agglomération et de ce seul événement.
Mardi prochain, Alain Juppé, maire de Bordeaux, enverra à la Fédération française de football (FFF) le dossier de présentation de la ville. Mercredi, une délégation conduite par Alain de Bouteiller, son secrétaire général, sera reçue par la commission des stades de la FFF pour un « rapport d'étape » sur l'avancée de ce projet, qui est toujours dans l'attente d'engagements fermes des collectivités et de l'État.
Après le retrait de Nantes lundi, 16 villes ou sites restent en lice : Nice, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Saint-Étienne, Lyon, Lille, Lens, Strasbourg, Nancy, Metz, Paris (parc des Princes), Saint-Denis (Stade de France) et le stade des Hauts-de-Seine. La FFF annoncera fin octobre ou début novembre le choix des « neuf villes titulaires » et des « trois remplaçantes ». Mais il est évident qu'entre le prestige de la ville, classée au Patrimoine de l'Unesco, sa position géographique et bien sûr l'aura des Girondins, champions de France en titre, Bordeaux possède tous les atouts pour intégrer cette première sélection. Ensuite, il faudra attendre le verdict de l'UEFA le 27 mai, sur le choix du pays organisateur.
1 Pourquoi un grand stade ?
Il existe un lien affectif fort entre les Bordelais et le stade Chaban-Delmas. Mais les conclusions de la commission dirigée par Philippe Séguin sur l'état des stades français condamnent la vieille arène inaugurée en 1924, même si la ville a beaucoup investi pour sa rénovation (12 millions d'euros pour la réfection du virage sud). Avec seulement 12 000 places couvertes sur 35 000, ses facilités d'accueil limitées, ses espaces de réception ina-daptés, elle constitue à terme un frein au maintien des Girondins au plus haut niveau.
Mais, surtout, l'absence d'un stade moderne risque de priver durablement toute une région de grandes manifestations musicales et sportives au profit de Toulouse. Il y a plus de dix ans que l'équipe de France de rugby n'est pas venue jouer à Bordeaux (1996). Au soir de la rencontre entre le Stade Toulousain et Clermont en mai, Pierre-Yves Revol, le président de la Ligue nationale de rugby, a ainsi annoncé que les demi-finales de championnat n'y seraient plus programmées.
2 Quel site et quel financement ?
C'est aujourd'hui que doit être précisément arrêté le site retenu pour la construction du stade. Le quartier choisi, c'est celui de Bordeaux-Lac, proche de la rocade. L'enceinte, de 45 000 places couvertes, mais sans toit rétractable ni pelouse amovible, devrait être construite à proximité du Palais des congrès et bénéficier ainsi d'un parking de 10 000 places, et être desservie par deux lignes de tramway. Sa date de livraison a été fixée au premier trimestre 2015.
Le coût de ce projet est évalué à 230 millions d'euros. Il serait conduit dans le cadre d'un partenariat public-privé (lire par ailleurs). Néanmoins, beaucoup de questions subsistent. À quelle hauteur les collectivités s'engageront-elles ? Quelle sera l'épaisseur de l'enveloppe accordée par l'État ? Bordeaux aura jusqu'à la mi-décembre pour finaliser son budget. De leur côté, les Girondins, qui ne paient que 300 000 euros par saison à la Ville pour l'utilisation de Chaban-Delmas, seraient prêts à élever leur participation à plus de 6 millions d'euros par année.
3 Que va devenir Chaban-Delmas ?
Un nouveau stade, c'est bien, mais que faire de l'existant ? Contrairement aux idées reçues, le stade Chaban-Delmas n'est pas classé.
À la direction des sports de la Ville, on assure que l'enceinte ne sera pas démolie, quoi qu'il arrive. Elle serait aux dimensions idéales pour accueillir un club de rugby, si l'Union Bordeaux-Bègles parvenait à revenir dans l'élite. En revanche, le stade annexe, lui, pourrait servir à un projet immobilier.
4 Et si la France échoue ?
Frédéric Thiriez, le président de la Ligue nationale de football, a récemment affirmé que la France était la « favorite à l'organisation de l'Euro 2016 ». Un avis que le directeur de la FFF, Jacques Lambert, a jugé un rien présomptueux. Sont en lice l'Italie, la Turquie et une candidature commune de la Suède et de la Norvège. Ulcérée par les retards pris dans la construction des stades par la Pologne et l'Ukraine, retenues pour 2012 aux dépens de l'Italie, l'UEFA a fixé un cahier des charges très contraignant. Si la France doit l'emporter, elle n'y parviendra qu'en présentant le meilleur dossier technique. Mais l'Italie peut bénéficier de l'effet mauvaise conscience des représentants des fédérations européennes.
Que se passera-t-il en cas d'échec ? Les porteurs du projet devront essayer de maintenir les énergies fédérées et surtout trouver un viatique pour pallier le retrait de l'État. Pour quel enjeu ? Le rayonnement sportif du Grand Sud-Ouest.
Sud Ouest
Les enjeux du grand stade bordelais
Indispensable pour les uns, trop coûteux dans un contexte de crise pour les autres, le dossier du grand stade de Bordeaux va, après celui du pont Bacalan-Bastide, mobiliser dans les prochaines semaines l'énergie des acteurs politiques de la Ville, du Département et de la Région. Car l'enjeu de ce projet, auquel est adossée la candidature de Bordeaux à l'organisation de l'Euro 2016, dépasse largement le cadre de l'agglomération et de ce seul événement.
Mardi prochain, Alain Juppé, maire de Bordeaux, enverra à la Fédération française de football (FFF) le dossier de présentation de la ville. Mercredi, une délégation conduite par Alain de Bouteiller, son secrétaire général, sera reçue par la commission des stades de la FFF pour un « rapport d'étape » sur l'avancée de ce projet, qui est toujours dans l'attente d'engagements fermes des collectivités et de l'État.
Après le retrait de Nantes lundi, 16 villes ou sites restent en lice : Nice, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Saint-Étienne, Lyon, Lille, Lens, Strasbourg, Nancy, Metz, Paris (parc des Princes), Saint-Denis (Stade de France) et le stade des Hauts-de-Seine. La FFF annoncera fin octobre ou début novembre le choix des « neuf villes titulaires » et des « trois remplaçantes ». Mais il est évident qu'entre le prestige de la ville, classée au Patrimoine de l'Unesco, sa position géographique et bien sûr l'aura des Girondins, champions de France en titre, Bordeaux possède tous les atouts pour intégrer cette première sélection. Ensuite, il faudra attendre le verdict de l'UEFA le 27 mai, sur le choix du pays organisateur.
1 Pourquoi un grand stade ?
Il existe un lien affectif fort entre les Bordelais et le stade Chaban-Delmas. Mais les conclusions de la commission dirigée par Philippe Séguin sur l'état des stades français condamnent la vieille arène inaugurée en 1924, même si la ville a beaucoup investi pour sa rénovation (12 millions d'euros pour la réfection du virage sud). Avec seulement 12 000 places couvertes sur 35 000, ses facilités d'accueil limitées, ses espaces de réception ina-daptés, elle constitue à terme un frein au maintien des Girondins au plus haut niveau.
Mais, surtout, l'absence d'un stade moderne risque de priver durablement toute une région de grandes manifestations musicales et sportives au profit de Toulouse. Il y a plus de dix ans que l'équipe de France de rugby n'est pas venue jouer à Bordeaux (1996). Au soir de la rencontre entre le Stade Toulousain et Clermont en mai, Pierre-Yves Revol, le président de la Ligue nationale de rugby, a ainsi annoncé que les demi-finales de championnat n'y seraient plus programmées.
2 Quel site et quel financement ?
C'est aujourd'hui que doit être précisément arrêté le site retenu pour la construction du stade. Le quartier choisi, c'est celui de Bordeaux-Lac, proche de la rocade. L'enceinte, de 45 000 places couvertes, mais sans toit rétractable ni pelouse amovible, devrait être construite à proximité du Palais des congrès et bénéficier ainsi d'un parking de 10 000 places, et être desservie par deux lignes de tramway. Sa date de livraison a été fixée au premier trimestre 2015.
Le coût de ce projet est évalué à 230 millions d'euros. Il serait conduit dans le cadre d'un partenariat public-privé (lire par ailleurs). Néanmoins, beaucoup de questions subsistent. À quelle hauteur les collectivités s'engageront-elles ? Quelle sera l'épaisseur de l'enveloppe accordée par l'État ? Bordeaux aura jusqu'à la mi-décembre pour finaliser son budget. De leur côté, les Girondins, qui ne paient que 300 000 euros par saison à la Ville pour l'utilisation de Chaban-Delmas, seraient prêts à élever leur participation à plus de 6 millions d'euros par année.
3 Que va devenir Chaban-Delmas ?
Un nouveau stade, c'est bien, mais que faire de l'existant ? Contrairement aux idées reçues, le stade Chaban-Delmas n'est pas classé.
À la direction des sports de la Ville, on assure que l'enceinte ne sera pas démolie, quoi qu'il arrive. Elle serait aux dimensions idéales pour accueillir un club de rugby, si l'Union Bordeaux-Bègles parvenait à revenir dans l'élite. En revanche, le stade annexe, lui, pourrait servir à un projet immobilier.
4 Et si la France échoue ?
Frédéric Thiriez, le président de la Ligue nationale de football, a récemment affirmé que la France était la « favorite à l'organisation de l'Euro 2016 ». Un avis que le directeur de la FFF, Jacques Lambert, a jugé un rien présomptueux. Sont en lice l'Italie, la Turquie et une candidature commune de la Suède et de la Norvège. Ulcérée par les retards pris dans la construction des stades par la Pologne et l'Ukraine, retenues pour 2012 aux dépens de l'Italie, l'UEFA a fixé un cahier des charges très contraignant. Si la France doit l'emporter, elle n'y parviendra qu'en présentant le meilleur dossier technique. Mais l'Italie peut bénéficier de l'effet mauvaise conscience des représentants des fédérations européennes.
Que se passera-t-il en cas d'échec ? Les porteurs du projet devront essayer de maintenir les énergies fédérées et surtout trouver un viatique pour pallier le retrait de l'État. Pour quel enjeu ? Le rayonnement sportif du Grand Sud-Ouest.
Sud Ouest
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Re: le nouveau stade
Alors que Jean-Marc Ayrault, le député-maire de Nantes, vient de renoncer à poser la candidature de sa ville à l'Euro 2016 en raison d'une « marge de manoeuvres financières réduites », la question du financement du projet grand stade à Bordeaux, évalué à quelque 230 millions d'euros, risque d'être au coeur des débats ces prochaines semaines.
Il reste en effet beaucoup d'inconnues à lever sur le dossier. Rama Yade, la secrétaire d'État chargée des Sports, qui était à Bordeaux pour assister au match contre Nice, a assuré que les villes organisatrices disposeraient d'une aide de l'État.
Mais quel sera le montant de l'enveloppe ? Les chiffres murmurés en coulisse sont fluctuants. Sur un budget global qui varie selon les jours de 100 à 150 millions d'euros, les sommes allouées seront-elles réparties de manière égalitaire ou distribuées en fonction de l'ampleur des travaux réalisés par les neuf villes hôtes ? Bordeaux peut-elle obtenir au moins 30 millions, comme elle l'espère ?
Y aura-t-il un engagement unanime des collectivités dans le cadre d'un partenariat public-privé sur trente ans ? Si Vincent Feltesse, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux, a laissé entendre qu'il pourrait débloquer de 10 à 15 millions d'euros, et si la ville de Bordeaux devrait s'engager à la même hauteur, quid de la Région et du Conseil général ?
De source proche du club, les Girondins seraient prêts à s'engager à verser un loyer de plus de 6 millions d'euros par saison. Enfin, comme le club du Mans a pu le faire avec les mutuelles MMA, la solution du « naming » - le stade porte le nom d'une société qui s'engage sur une longue durée - est sérieusement envisagée comme une ressource supplémentaire à hauteur de 2 millions d'euros par an.
Sud Ouest
Il reste en effet beaucoup d'inconnues à lever sur le dossier. Rama Yade, la secrétaire d'État chargée des Sports, qui était à Bordeaux pour assister au match contre Nice, a assuré que les villes organisatrices disposeraient d'une aide de l'État.
Mais quel sera le montant de l'enveloppe ? Les chiffres murmurés en coulisse sont fluctuants. Sur un budget global qui varie selon les jours de 100 à 150 millions d'euros, les sommes allouées seront-elles réparties de manière égalitaire ou distribuées en fonction de l'ampleur des travaux réalisés par les neuf villes hôtes ? Bordeaux peut-elle obtenir au moins 30 millions, comme elle l'espère ?
Y aura-t-il un engagement unanime des collectivités dans le cadre d'un partenariat public-privé sur trente ans ? Si Vincent Feltesse, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux, a laissé entendre qu'il pourrait débloquer de 10 à 15 millions d'euros, et si la ville de Bordeaux devrait s'engager à la même hauteur, quid de la Région et du Conseil général ?
De source proche du club, les Girondins seraient prêts à s'engager à verser un loyer de plus de 6 millions d'euros par saison. Enfin, comme le club du Mans a pu le faire avec les mutuelles MMA, la solution du « naming » - le stade porte le nom d'une société qui s'engage sur une longue durée - est sérieusement envisagée comme une ressource supplémentaire à hauteur de 2 millions d'euros par an.
Sud Ouest
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Re: le nouveau stade
Les Girondins de Bordeaux pourront-ils rester durablement au sommet du football français sans un outil, le stade, qui leur permette d'augmenter leur puissance financière ? « Non », affirmait il y a quelques mois Gervais Martel, le président du Racing Club de Lens, lors de sa visite à Bordeaux en tant que membre que la commission grand stade.
Cette conclusion, c'est aussi celle que l'on tire du rapport remis en 2008 par Éric Besson au Premier ministre François Fillon sur le manque de compétitivité des clubs français au niveau européen. « L'un des handicaps les plus flagrants est lié aux infrastructures : les stades trop vétustes ne permettent pas aux clubs d'offrir un spectacle global et d'accroître leurs recettes d'avant et d'après-match. »
Avec un budget de plus de 90 millions d'euros cette saison, les Girondins se situent au quatrième rang des clubs français, derrière Lyon, Marseille et le Paris Saint-Germain. Mais l'analyse de leurs performances extra-sportives laisse apparaître des fragilités structurelles. Avec un taux de remplissage du stade Chaban-Delmas de 77,69 % (26 953 spectateurs en moyenne), Bordeaux ne pointe sur la saison 2008-2009 qu'à la 11e place de la Ligue 1. Une anomalie pour un club qui a joué le titre et a pratiqué le football le plus attractif du championnat de France.
Fréquentation en hausse
Est-ce dû, comme le veut le vieux cliché, à la tiédeur du public bordelais ? Non, si l'on en croit les chiffres du début de saison, où l'effet « champion » et le beau temps ont permis aux Girondins d'attirer lors des deux premiers matches - lors des venues de Lens et de Nice - une moyenne de 32 395 spectateurs, soit un taux de remplissage du stade de 93,37 %, le meilleur de la L1. Seraient-ils capables de remplir régulièrement une enceinte moderne de 45 000 places ?
À défaut de pouvoir répondre de manière définitive, force est de constater que les clubs qui, en Angleterre et en Allemagne, ont misé sur la construction ou la complète rénovation de leur stade, ont eu un retour sur investissement. Selon le rapport Besson, « la corrélation est étroite entre billetterie et revenus commerciaux générés par le stade. Ce sont les sept mêmes clubs qui se retrouvent en tête du classement des revenus issus de chacun de ces deux postes : Manchester United, Arsenal, Chelsea, Barcelone, Real Madrid, Liverpool, Bayern Munich. »
Pourquoi est-ce capital pour la bonne santé d'un club ? Parce qu'elle le libère de sa dépendance aux droits de télévision. Qui sait si Canal+ se montrera aussi généreux lors de la prochaine négociation ? Dans les finances des clubs français - et des Girondins -, la billetterie entre pour moins de 15 % dans la constitution du budget, contre 57 % aux droits TV. À Arsenal ou Manchester United, le ratio est quasiment inversé. Pour espérer rivaliser avec ces géants sur le terrain sportif et s'inviter de nouveau à des quarts de finale de Ligue des champions, les Girondins devront s'inspirer de leur modèle économique.
Sud Ouest
Cette conclusion, c'est aussi celle que l'on tire du rapport remis en 2008 par Éric Besson au Premier ministre François Fillon sur le manque de compétitivité des clubs français au niveau européen. « L'un des handicaps les plus flagrants est lié aux infrastructures : les stades trop vétustes ne permettent pas aux clubs d'offrir un spectacle global et d'accroître leurs recettes d'avant et d'après-match. »
Avec un budget de plus de 90 millions d'euros cette saison, les Girondins se situent au quatrième rang des clubs français, derrière Lyon, Marseille et le Paris Saint-Germain. Mais l'analyse de leurs performances extra-sportives laisse apparaître des fragilités structurelles. Avec un taux de remplissage du stade Chaban-Delmas de 77,69 % (26 953 spectateurs en moyenne), Bordeaux ne pointe sur la saison 2008-2009 qu'à la 11e place de la Ligue 1. Une anomalie pour un club qui a joué le titre et a pratiqué le football le plus attractif du championnat de France.
Fréquentation en hausse
Est-ce dû, comme le veut le vieux cliché, à la tiédeur du public bordelais ? Non, si l'on en croit les chiffres du début de saison, où l'effet « champion » et le beau temps ont permis aux Girondins d'attirer lors des deux premiers matches - lors des venues de Lens et de Nice - une moyenne de 32 395 spectateurs, soit un taux de remplissage du stade de 93,37 %, le meilleur de la L1. Seraient-ils capables de remplir régulièrement une enceinte moderne de 45 000 places ?
À défaut de pouvoir répondre de manière définitive, force est de constater que les clubs qui, en Angleterre et en Allemagne, ont misé sur la construction ou la complète rénovation de leur stade, ont eu un retour sur investissement. Selon le rapport Besson, « la corrélation est étroite entre billetterie et revenus commerciaux générés par le stade. Ce sont les sept mêmes clubs qui se retrouvent en tête du classement des revenus issus de chacun de ces deux postes : Manchester United, Arsenal, Chelsea, Barcelone, Real Madrid, Liverpool, Bayern Munich. »
Pourquoi est-ce capital pour la bonne santé d'un club ? Parce qu'elle le libère de sa dépendance aux droits de télévision. Qui sait si Canal+ se montrera aussi généreux lors de la prochaine négociation ? Dans les finances des clubs français - et des Girondins -, la billetterie entre pour moins de 15 % dans la constitution du budget, contre 57 % aux droits TV. À Arsenal ou Manchester United, le ratio est quasiment inversé. Pour espérer rivaliser avec ces géants sur le terrain sportif et s'inviter de nouveau à des quarts de finale de Ligue des champions, les Girondins devront s'inspirer de leur modèle économique.
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