Anciens joueurs

A la retraite
depuis un an, Frédéric Roux prépare sereinement sa reconversion. Mais l'ancien gardien de Bordeaux et de Lyon n'a pas encore digéré une fin de carrière « imposée » par les dirigeants de l'OL.

Frédéric Roux, vous avez raccroché les crampons l'année dernière. Que devenez-vous ?
Cela fait maintenant un an que j'ai mis un terme à ma carrière. J'avoue que ça me démange par moment et que le terrain me manque de temps en temps mais il faut se faire une raison : toute bonne chose a une fin. Après une période un peu pénible, j'ai progressivement plongé dans ma "seconde vie" et poursuivi ce que j'avais entamé durant ma carrière. Aujourd'hui, je continue de passer des diplômes sportifs afin de pouvoir poursuivre dans le milieu et je travaille sur des projets personnels.

Comment faites-vous pour combler vos journées qui étaient chargées avec le football il y a encore quelques temps ?
Forcément, mon emploi du temps a changé. Davantage de temps libre à consacrer à ma famille, à ma femme et à nos enfants. Je continue de faire du sport, histoire de garder la forme au cas où un club ferait appel à moi (rires). Je travaille sur des projets personnels que je ne peux encore dévoiler et qui me tiennent à cœur et je continue de passer des diplômes sportifs. J'étais d'ailleurs pas mal occupé ces derniers temps puisque je préparais le BE1 via internet, diplôme que je viens d'ailleurs de valider.

Pourquoi les dirigeants lyonnais ne vous ont-ils pas conservé alors que vous aviez une option pour une saison supplémentaire ?
Mais moi aussi j'aurais aimé poursuivre ! Maintenant, je dois rétablir la vérité. Je n'avais pas d'option d'achat mais juste un accord verbal de la part des dirigeants lyonnais. Ils devaient me prévenir avant le mois d'avril 2008 pour m'informer si oui ou non ils me conserveraient. Or,
malgré plusieurs relances de ma part, ils ne se sont jamais manifesté ni clairement prononcé. Ils m'ont toujours fait croire qu'ils allaient prêter le jeune Hartock et me garder avec eux. Ce que je souhaitais à l'époque. La saison se termine, nous partons en vacances, toujours pas
de nouvelles des dirigeants lyonnais. Arrive fin juin, des clubs ont déjà repris l'entraînement, j'ai refusé une proposition de Nîmes et Rémi Garde m'appelle : il m'annonce que le club a changé d'avis et qu'il préfère conserver Hartock. Pour les raisons réelles, prière de s'adresser aux dirigeants lyonnais... Nous voilà donc fin juin, je sors d'une saison durant laquelle je n'ai pratiquement pas joué, à part quelques rencontres en CFA, je viens de fêter mes 35 ans et je
m'attends donc à vivre un Mercato estival un peu délicat. Effectivement, malgré quelques contacts (PSG, Lille, Saint-Etienne...) et le fait que je me sois entrainé seul durant deux mois, aucune opportunité n'aboutira et j'ai dû me résoudre à mettre un terme à ma carrière en septembre.

On imagine bien qu'aujourd'hui, cela vous pèse puisqu'on sent clairement des regrets, de l'incompréhension, de la frustration…
Je n'en veux absolument pas à Alain Perrin, le coach lyonnais à l'époque, qui m'avait fait confiance et qui était surtout parvenu, avec l'aide de Joël Bats, à convaincre ses dirigeants de me faire venir à l'OL au moment de la blessure de Greg Coupet. Il ne pouvait pas venir me parler de ma situation, lui qui ne savait même pas s'il allait rester au club malgré le doublé. J'en veux surtout aux personnes à la fois proches du président et les joueurs qui m'ont fait miroiter pas mal de choses durant deux mois et qui n'ont pas eu le courage de venir me parler et de me dire sincèrement et de façon courtoise que le club ne me conserverait pas la saison suivante. Je sais que ces personnes se foutent de la carrière des joueurs, que seuls les intérêts de leur club
importent. Mais aujourd'hui, si elles s'étaient montrées aussi "réglos" avec moi que j'ai pu l'être avec elles durant mon passage sous leurs couleurs, leur sincérité m'aurait permis à l'époque de me retourner, de m'organiser différemment , de trouver une autre solution. Je n'aurais alors peut-être pas refusé l'offre nîmoise non plus et je suis persuadé que je serais aujourd'hui encore en activité.
« Bordeaux m'a marqué à vie »

Regrettez-vous ce choix d'avoir signé à Lyon ?
Lorsque j'ai quitté Ajaccio, j'avais déjà connu à l'époque une intersaison difficile. Certes, j'étais libre de tout contrat mais je sortais d'une saison délicate, tant sur le plan collectif que personnel. J'ai connu le chômage et pour me permettre de garder la forme, les dirigeants bordelais (Jean-Louis Triaud et Patrick Battiston) que je ne remercierai jamais assez, avaient accepté que je puisse m'entraîner avec les jeunes du centre de formation. Est arrivée ensuite la blessure de Greg Coupet, j'ai proposé mes services et après quelques jours de discussion, j'ai finalement rejoint l'OL. Mais je n'ai pas rejoint Lyon en préretraite. Au contraire, j'avais vraiment envie de mettre au service de l'équipe, de seconder Vercoutre dans un premier temps mais j'avais quand même en tête de saisir la moindre opportunité et l'espoir de pouvoir jouer peut-être quelques matchs. Aussi, je me disais qu'appartenir au champion de France m'ouvrirait certaines portes et me
permettrait au moins de rebondir ailleurs. Malheureusement, ce n'estjamais arrivé...

Revenons à Bordeaux… Comment vit-on près de six ans sur le banc de touche ?
Bordeaux : la ville, le club, six ans... C'est vrai, très peu de temps de jeu mais beaucoup de grands moments. Initialement, j'avais signé quatre ans aux Girondins mais je ne me voyais pas rester aussi longtemps sur le banc et donc plutôt dans l'ombre. Je pensais qu'Ulrich allait partir et
que je prendrais éventuellement la succession. Ulrich n'est jamais parti et j'ai même prolongé deux fois consécutivement mon contrat initial. Je ne cache pas qu'à plusieurs reprises, j'ai souhaité tenter l'aventure ailleurs mais jamais mes contacts (Nantes, Birmingham...) n'ont abouti et ce, pour diverses raisons. Toutefois, je n'avais en aucun cas le droit de me plaindre : je continuais de me considérer comme un privilégié. J'avais la chance de pouvoir vivre de ma passion, d'appartenir à un des plus grands clubs français, de vivre dans une des plus belles villes de France, de m'entraîner dans un environnement exceptionnel, Le Haillan, de seconder un gardien international et de côtoyer des joueurs et des entraîneurs de très grande qualité. Je vivais ma situation non pas comme un sacerdoce mais plutôt comme une fierté. Et puis, à chaque début de saison, je voulais prouver que je méritais d'être là, la passion l'emportait, l'envie de m'entraîner et de me mettre au service de l'équipe restaient intactes.

Quels souvenirs gardez-vous de cette longue période bordelaise ?
Il est clair que ces six saisons m'ont permis de remplir mon carnet de souvenirs. Des joies, des déceptions, des rencontres, ... Je me souviens de la première fois où je suis rentré au Château du Haillan : je suis tombé sur Marius Trésor. J'étais impressionné. Après, il y a eu mon premier entraînement, ma première rencontre, ma première titularisation, tous ces évènements vécus avec autant d'appréhension que d'excitation. Il y a eu la découverte de la Coupe de l'UEFA avec
notamment un grand match au Werder de Brême, notre parcours en Coupe de la Ligue 2002 et une victoire finale au Stade de France face à Lorient. Et puis, il y a eu aussi des moments plus difficiles comme des rencontres ratées à Nice, contre Metz, celles durant les supporters oublient le passé et ne vous pardonnent rien. Il y a eu aussi une fin de saison agitée, celle durant laquelle Eric Bédouet et Domi Dropsy ont pris le relais de Michel Pavon malade pour assurer de justesse le maintien. Enfin, il y a eu la fin de cette aventure, l'obligation de quitter le club pour faire la place aux jeunes méritants qui poussent. Une déchirure.

Vous envisagiez à l'époque une reconversion à Bordeaux. Qu'en est-il réellement aujourd'hui ?
Je ne sais pas si j'ai laissé un bon souvenir mais ce que je sais, c'est que le club m'a marqué à vie. Il est vrai qu'à l'époque, je préparais déjà ma reconversion, que j'avais commencé à passer mes diplômes sportifs et que je connaissais parfaitement la maison. Je m'imaginaisalors pouvoir un jour occuper un poste aux Girondins de Bordeaux. Aujourd'hui, j'ai arrêté ma carrière, je continue de passer mes diplômes et une telle opportunité ne s'est pas encore présentée. D'une part parce que je n'ai jamais proposé mes services aux dirigeants bordelais et d'autre part parce que les Girondins ne m'ont jamais contacté pour cela.

Football365.fr

Souleymane Diawara a été envoyé en garde à vue hier soir à la suite d'un banal contrôle routier où le joueur marseillais roulait tout simplement sans permis.

Le sénégalais a donc été placé en garde à vue jusqu'à 3 heures du matin environ, sachant que ce mardi, il avait rendez-vous à 9h30 avec son équipe à l'aéroport de Marseille pour s'envoler à Madrid...

source : girondins33.com

Depuis son départ cet été en Angleterre du côté de Manchester United, on n'a plus de nouvelles de Gabriel Obertan. Tout juste sait-on que le joueur est arrivé avec un problème au dos décelé sur le tard par le staff mancunien. S'étant fait opéré, le joueur n'a toujours pas foulé la pelouse d'Old Trafford, la presse anglaise le surnommant « l’homme oublié de Manchester United ».
Pire, entre deux parties de PES, il a été aperçu en train de mettre la main à la patte au centre de formation de Manchester :

« Il semble avoir développé une passion pour le jardinage. Il a été aperçu en train d’aider un ancien membre du centre en tondant sa pelouse, en taillant ses roses et en arrosant ses pots de fleurs », explique Brian McClair, le directeur du centre de formation des Red Devils...

(source : fcgb.net)